En Allemagne, l’Eintracht Frankfurt a souvent bénéficié d’un statut particulier, celui de l’inconstance. Sur les deux dernières décennies, les « Aigles » sont même allés faire un tour à l’étage inférieur. La saison 2010/11 avait été symbolique : une seule victoire lors du Rückrunde et une relégation qui avait fait grand bruit. La « launische Diva », la Diva capricieuse, portait bien son nom !
Bis repetita en 2015/16 ? Presque ! Puisque Niko Kovac sauva le club de la descente lors des barrages contre le FC Nuremberg avant de commencer un cycle vertueux grâce à la victoire surprise en finale de la DFB-Pokal 2018 contre le FC Bayern. S’ensuit la ½ finale d’EL 2019, un 1/8ième souffreteux en 2020, puis la victoire dans cette même compétition la saison dernière avec comme conséquence la promotion dans la reine des compétitions continentales. Rappelons aussi que le club fut classé dans le Top 20 européen donc mondial en terme de chiffre d’affaires 2019/20. Le SGE n’est donc pas un petit club et s’il fut touché de plein fouet par la pandémie, les recettes issues de la lucrative Ligue des champions permettent un avenir assuré sans oublier la culbute financière probable en fin d’exercice ou bien l’année prochaine sur la vente de Kolo Muani.
Kovac, Hütter, Glasner, chacun des coachs a apporté sa pierre à l’édifice. Marseille, la Lazio, le Shakhtiar, l’Inter, Benfica, Arsenal, Salzburg, le Betis, Barcelone, West Ham, Marseille encore, le Sporting sont quelques uns des clubs tombés lors des oppositions récentes face à Francfort, un Verein à l’ADN européen et salué comme tel outre-Rhin.
Une rencontre jouée d’avance ?
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