Dans une rencontre d’une médiocrité affligeante, le club munichois a réalisé la belle opération (0-1). Mais derrière cette victoire dans un Parc des Princes en mode « unplugged », le football n’a pas brillé, n’a pas gagné. Le FC Bayern ressemblait à l’une de ses mauvaises versions des années 1980 ou 1990 où la lourdeur se faisait sentir ! Comment est-ce possible que contre un club parisien en mode si défensif, le « Bayern » n’ait pas marché sur son adversaire ? Contre le FC Barcelone (2-0), le club catalan avait été supérieur à l’Allianz Arena, le Rekordmeister avait lutté pour arracher la victoire ! Là … néant …
Ce matin, de très bonne heure, nous avons écouté Oliver Kahn faire son « Bankett-Rede », une grande tradition munichoise d’après rencontre où le Président du club fait son discours, exprime ce qu’il a vu, fixe les objectifs, rappelle à l’ordre, gronde parfois. Cette tradition, d’un autre temps, a au moins l’avantage de décrypter l’ambiance du moment. Derrière les louanges de « Titan Kahn » et la communication d’usage, on peut tranquillement se rendre compte que le FC Bayern souffle. Il est temps de recomposer la famille mise à mal par « l’Affaire Neuer » !
Dans la presse allemande, un seul mot apparait : « Zittersieg », la victoire en tremblant, un succès chancelant. Il faudra sûrement quelques jours pour analyser le phénomène. Elle nous rappelle qu’aucun club européen n’aime prendre le PSG au tirage, quel que soit l’état de forme de ce dernier. Pour ceux qui en doutent encore, remémorons-nous les faciès déconfits des dirigeants munichois il y a un trimestre, le 7 novembre 2022 pour être exact, lors de l’affiche révélée PSG-FC Bayern ! Nagelsmann parle « d’un match contrôlé » et s’est dit « surpris » par la stratégie du club parisien. Un peu paradoxal, non ? Le FC Bayern n’a pas été souverain mais l’a emporté ! Il a maintenant 3 semaines pour se persuader et mettre fin définitivement à une légende urbaine : celle d’un PSG dominateur !
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