« Rolls-Reus » ou Guimbarde ?

L’avenir du joueur de BvB, Marco Reus, occupe une place d’importance dans l’actualité médiatique d’outre-Rhin. C’est tout à fait normal. Le milieu offensif, international allemand, est capitaine du Borussia 09 Dortmund. L’intéressé lui-même confirme qu’à six mois de la fin de son contrat, il se fait des nœuds au cerveau pour savoir quelle sera la suite à donner à sa carrière, tout en précisant qu’il est natif de la ville où il joue.

Quelle place laissera Marco Reus au sein du football teuton ? Celui d’un joueur magnifique capable de faire la différence balle au pied, mais souvent blessé. On ne compte plus ses absences lors des grandes compétitions mondiales ou européennes avec la Nationalmannschaft. In fine, alors qu’il va sur ses 34 ans, le nombre de ses sélections s’élève à 48. C’est plus qu’honorable même si sa première cape date de 2011 … déjà !

Il faut l’avoir vu évoluer avec un autre Borussia, celui de Mönchengladbach, pour comprendre l’étendue de son talent. Sous les ordres de Lucien Favre, sa saison 2011/12 fut magnifique. Il fut aidé dans son entreprise par un fabuleux pied gauche, notamment pour le jeu long, celui du Vénézuélien Arango. Les « Fohlen » redevenaient incontournables dans le paysage allemand. Reus brillait. Cet exercice-là, il fut élu Footballeur de l’année. Une performance qu’il réédite en 2019 sous les couleurs de son club actuel.

Mais aujourd’hui, à l’image du club de la Ruhr qui le rémunère, on ne sait plus trop que penser du professionnel : il est accusé de porter un brassard trop lourd pour lui, on le dit incapable de conduire une équipe vers le succès. Ses sautes d’humeur, lorsqu’il est remplacé par exemple, alors que sa performance est décevante, sont monnaie courante. Dortmund est sur courant alternatif depuis des années, tout comme le joueur, que l’on imagine membre d’un Rotary amateur de « Teuf-Teuf » poussives. Son palmarès s’avère insuffisant à contrario de son talent. Crépuscule.